Etape 1 : Cayenne -> Maripasoula

Publié le par fifi et jérôme

Pour une fois notre départ ne sera pas à heure indescente car notre avion décolle à 11h30. C'est d'ailleurs le seul horaire qui est sûr pour notre descente du Maroni.

La beauté du trajet de l'Institut jusqu'à l'aéroport Rochambeau ne restera surement pas dans notre mémoire. C'est pour cela qu'il n'y aura aucune photo de prise.

Un superbe Let 410, avion de conception tchécoslovaque de 19 places




Au terme de 45 minutes de trajet dans une cabine non préssurisée (preuve d'une conception tchécoslovaque), l'avion est en approche de la piste de Maripasoula. Après une manoeuvre d'anthologie dans les turbulences, l'avion effectue son dernier virage sur le fleuve Maroni et atterrit à Maripasoula.



Le Maroni, rêve de toute une génération d'aventuriers



L'attente de nos bagages est assez folklorique dans un batiment aussi petit que mon appart clermontois. Une fois nos sacs récupérés, départ en taxi camionette pour le centre de Maripasoula, commune de 4507 âmes au bord du fleuve Maroni.






Maripasoula est en superficie la plus grande commune de France. C'est à ce niveau que la remontée du Maroni est soumise à une autorisation afin de protéger les populations amérindiennes vivant en amont.


Le dégrad de Maripasoula


Aparté grammaire et orthographe guyanaise :

En Guyane, le terme "dégrad" signifie "port". C'est donc au dégrad qu'il faudra se rendre demain matin pour prendre la pirogue.
ex : le pêcheur n'est pas rentré au dégrad aujourd'hui, peut être a t'il eu un accident !




Sur l'autre rive du Maroni s'est construit un village. Des pirogues font l'aller-retour gratuitement vers le Surinam où les vivres sont beaucoup moins chers. Cette ville en face n'existe sur aucune carte et il est facilement imaginable que les activités qui s'y passent sont plus ou moins légales et en rapport avec l'orpaillage.





Bien fatigués par notre ballade dans Maripasoula, nous traversons le fleuve afin de se restaurer et de jouer au billard en compagnie de brésiliens toujours aussi sympathiques. Ce soir ce sera caïman au menu.



















C'est la ventre plein que nous retraversons le fleuve et allons rejoindre nos hamacs car il va falloir se lever tôt pour chopper une pirogue demain matin.



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S
Ouf ! c'est un réel soulagement de voir que vous êtes bien rentrés de votre périple. De notre côté, après notre rencontre lors de votre étape "accrochage des hamacs", la descente "encadrée" et "all inclusive" s'est déroulée comme sur des roulettes, même si elle nous a paru trop courte. Bonne continuation hors des sentiers battus !
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